Avec mes amies, nous voulions trouver une cabane, un endroit à nous ! Une planque ! Notre cachette ! On n’avait beau marcher dans le village, regarder chaque petit coin : nous ne trouvions rien ! C’est vrai qu’il y avait un ruisseau pas mal avec des cailloux pour le traverser mais le problème c’est qu’il était loin de chez nous, qu’il était un peu éloigné des maisons et que ce n’était pas très rassurant (même si nous ne sommes pas non plus des trouillardesJ ). Nous avons été là-bas pendant quelques semaines mais depuis nous l’avons laissé tomber ! Il était trop loin et puis plein d’autres choses qui nous embêtait beaucoup là-bas. Derrière le jardin d’une de mes amies se trouvait une forêt avec un ruisseau un peu plus loin. Il y avait beaucoup de ronces, d’arbres, de branches cassées sur le sol etc… C’était un peu un ruisseau en ruine. Nous adorions cet endroit même si pour le moment il n’y avait que ronces et orties. Au bout de quelques semaines, nous avions construit un beau pont, nous avions installé des cordes qui allaient d’arbres en arbres pour que nous puissions descendre jusqu’au ruisseau sans problèmes, nous avions coupé les ronces pour que ça fasse un beau petit chemin menant directement au ruisseau. Nous avions aussi installé des cordes sur un arbre pour que ça fasse une grande et haute échelle, de là-haut nous pouvions observer l’autre passage qui menait au ruisseau (oui, il y avait un autre passage de l’autre côté, au milieu de deux champs, c’est de là que venait les garçons). Si quelqu’un venait, nous le voyons directement ! Le temps qu’il passe près des deux grands arbres puis qu’il descend jusqu’au ruisseau, nous, nous étions déjà caché depuis longtemps derrières les ronces et nous pouvions tout observer ! Eux par contre, du chemin, il ne pouvait guère voir s’il y avait quelqu’un au ruisseau. C’était un grand avantage pour nous ! La cabane était géniale et elle l’est toujours autant ! Les libellules tournent autour et des fois elles viennent se poser sur nos bras.
